Lors de ce premier semestre de 3e année de Licence, nous abordons l’échelle urbaine au centre de Croix, dans la MEL.
Ainsi donc, le projet nous emmène sur un parking totalement délaissé et peu fréquenté. Egalement au sud de notre intervention se trouve un projet immobilier de grande envergure nommé « La Maillerie », qui pourras alors nous servir d’exemple de résolutions aux questions que nous nous posons sur ce genre d’exercice.
Nous traiterons alors dans ce projet de la création d’un quartier à vocation d’accueillir la population grandissante mais aussi d’offrir un parc et quelques activités dans ce quartier à tendance résidentiel.
Tout l’intérêt de ce travail est d’arriver à comprendre et analyser le tissu urbain existant pour s’y accrocher habilement afin de proposer un nouveau quartier sans négliger. 
Lors de notre visite de site, nous avons pu remarquer le manque d’espace planté alors qu’il est pourtant bordé par deux pôles majeurs de biodiversité, à savoir la Marque et le Parc Barbieux.
Le paysage était alors évidemment une question primordiale de cette réflexion urbaine et nous a permis d’organiser notre implantation afin d’en offrir le plus à la ville. C’est pour cela que l’implantation présentée ici vient se resserrer sur ses coutures à la ville existante pour en libérer le centre et en proposer un parc de bonne envergure au regard du nombre de logements créés. Ce parc viendra également compléter les nombreuses places minérales dores et déjà présentes à Croix. La question était alors d’explorer des façons de répartir au mieux un maximum de logements en les liants avec l’existant mais aussi avec le parc central.
Il était également nécessaire de réduire la fracture des modes d’habiter créés par l’implantation de la Maillerie et de ses très hautes hauteurs au regard du quartier de croix plus modeste. De ce fait, on propose d’amener progressivement les logements de collectifs à individuels en passant par semi-collectifs de la Maillerie jusqu’au Nord du site.
Cette opération comportera alors 550 logements collectifs ou semi collectifs ainsi que 76 logements individuels, tout en conservant 4 ha de parc public.
Dans cette volonté de tisser avec l’existant, il était également question de conserver la maximum de bâtiments et végétaux déjà présents sur le site.
Les principales intentions étaient alors de favoriser les accès au parc, qu’ils soient visuels ou physiques, de conserver et continuer les axes de circulations qui nous permettrons alors de densifier, de réduire cette fracture avec la Maillerie et enfin de retrouver et favoriser le parcours de l’eau et de proposer une continuité de la Marque avec son parcours et ses avantages.
Et enfin, la question des stationnements se règlera en semi-enterré, permettant une mise à distance des rez-de-chaussée habités de la rue mais aussi de favoriser les espaces plantés et des noues seront également creusées le long des axes de communications pour la gestion des eaux.