Le projet commun :
Ce dernier semestre de licence cherche à faire une synthèse de toutes nos connaissances acquises au cours des trois années passées.
De l’urbanisme au détail de la poignée de porte, ce projet va nous pousser à explorer de multiples échelles pour concevoir une architecture qui répond aux problématiques interscallaires.
L’exercice nous invite à travailler en groupe sur une friche située non loin de Fives Cail à Lille. Tout l’intérêt de ce travail est de chercher ensemble une proposition urbaine et paysagère à l’échelle du quartier qui viendra se décliner dans les projets individuels pour s’enrichir mutuellement de la grande à la petite échelle.
Dans notre groupe de projet, nous avons décidé de traiter de la question du béguinage urbain dans un premier temps, puis du principe de l’ilot ouvert. Et c’est ce dernier qui nous apportera une logique commune nous permettant de pousser le travail entre nous de manière structurée et cohérente aux regards des attendus élevés de ce semestre de validation de Licence.
    Le principe du béguinage urbain revient pour créer une petite ville dans une ville, offrant un petit ilot de tranquillité avec son parc à l’échelle des habitants. Mais bien qu’il ne soit plus de mise aujourd’hui, il vient s’ouvrir au quartier tout en gardant les principes fort de son implantation urbaine.
Les activités se retrouvent face à la rue passante poursuivant le front à rue assumé de plusieurs étages en l’animant par ses nouvelles activités qui en prennent possession. Les logements font face au parc, isolés du bruit et profitant d’un espace calme, planté et à l’échelle humaine. Nous nous retrouvons face à un plan ou le vide devient l’architecture en délimitant les espaces pour une succession de passages hiérarchisés par leur dimensionnement.
Toute la richesse du projet réside dans ce travail d’une épaisseur structurelle habitée. La trame structurelle définie les espaces fermés qui font face à un mur de brique pleine, tandis que les espaces ouverts le sont en toute hauteur en reprenant les charges par une structure en poteaux poutres. De cette manière, les façades se dessinent d’elles même en reflétant les usages, le mode de construction et le statut des espaces.
le Projet de clément :
Dans ce projet, il est alors question d'un café aux usages multiples ; un café centré sur le jeu, le coté ludique, et un autre sur la lecture donc plus calme. Il y aura également dans le programme l'incorporation d'une colocation de trois personnes, gérantes des cafés.
La majorité de la réflexion comme des programmes se centre alors autour de ce vide habité, qui vient organiser les espaces entre eux et offrir toute la richesse de la déambulation et du parcours.  
le projet de Théo :
Les usages seront dessinés en fonction de leur paysage mais aussi de leur structure qui deviendra la spatialité. Il était question dans ce projet de créer une Radio Participative, un Atelier de Couture ainsi qu’un logement pour un foyer monoparental. Ce sont de ce cahier des charges que nous partons pour réfléchir et c’est ce dernier qui viendra organiser les volumes entre eux. De plus, une fois les programmes agencés, c’est la question de ce vide habité qui va devenir très important pour l’implantation urbaine, et donc ce dernier qui viendra desservir les espaces et se faire se questionner sur le statut du lieu ; est-il privé ? public ? Créant une zone d’intimité plus restreinte pour le logement ainsi que les activités. Le tout en parallèle de la rue passante.